La douleur chronique

Près de 56% de la population vivent avec une douleur sur une base régulière. Dans certains cas, on peut parler de douleur chronique. La douleur chronique se définit comme une douleur qui persiste au-delà du temps de guérison normale des tissus, qui est habituellement entre trois à six mois. Mais qu’est-ce qui est responsable de cette douleur si les tissus préalablement lésés ne le sont plus?

Pour répondre à cette question, il faut d’abord comprendre comment fonctionne la douleur. Pour ce faire, utilisons un système d’alarme pour faire une analogie :

Le système de la douleur est comme un système d’alarme. L’alarme peut être trop sensible ou bien déréglée. Ainsi, elle se déclenchera sans raison valable.

Ressentir la douleur

Plusieurs facteurs peuvent affecter le système de la douleur : le stress, l’anxiété, le sommeil et le fait d’avoir une douleur depuis un certain temps en sont quelques-uns. Ceux-ci peuvent venir sensibiliser le système nerveux en ajoutant, par exemple, des récepteurs nociceptifs (récepteurs de la douleur). Nous devenons, en quelque sorte, « meilleur » pour ressentir de la douleur, ce qui n’est pas nécessairement souhaitable à long terme. Par le fait même, la douleur chronique peut amener les gens à éviter l’activité physique, voir même jusqu’à s’isoler socialement.

Voici un site qui explique un peu plus en détail le fonctionnement de la douleur à l’aide de diaporamas imagés : https://www.retrainpain.org/francais

Que doit-on faire si on expérimente de la douleur chronique?

douleur chronique

La douleur chronique est certainement incommodante, mais rassurez-vous, il est possible de poser des actions qui peuvent aider. Premièrement, il est toujours préférable de consulter un professionnel de la santé qualifié qui peut valider la présence de douleur chronique. Ensuite, comme la douleur chronique est, en quelque sorte, une sensibilisation du système nerveux, il convient de « désensibiliser » ce dernier. Pour ce faire, l’habituation via l’activité physique est un bon moyen d’entraîner son corps à bouger sans activer le système de la douleur. Les exercices doivent être faits dans un bon dosage pour permettre la désensibilisation désirée. Ainsi, lorsqu’on entraîne notre corps en créant d’autres sensations, on vient diminuer l’excitabilité du système de la douleur. Par le fait même, on devient « meilleur » pour ressentir ces autres sensations et moins bon pour ressentir la douleur. En plus, l’activité physique permet la libération d’endorphine, qui constitue une « morphine naturelle ».

Finalement, il faut retenir que la douleur chronique est une condition pour laquelle il est possible d’intervenir afin d’améliorer la qualité de vie. N’hésitez pas à consulter un kinésiologue pour vous aider à intégrer l’activité physique dans votre vie. Les bons exercices, faits de la bonne manière et avec le bon dosage pourra vous aider à déprogrammer la douleur chronique.


Activité physique et cancer

En 2010, l’American College of Sport Medicine confirmait que l’activité physique avait un impact positif avant, pendant et après les traitements du cancer. En 2019, de nouvelles recommandations plus spécifiques sur la prescription d’exercices ont été publiées. 

Selon les statiques de 2019, le cancer est la principale cause de décès au Canada, 1 Canadien sur 2 développe un cancer au cours de sa vie et 1 canadien sur 4 décède du cancer chaque année.

La population est souvent informée de la prévalence du cancer, de ses causes et des traitements, mais plus subtilement sur la prévention du cancer et les moyens pour contrer les effets nocifs des traitements.

Les recherches ont démontré que l’activité physique pour la clientèle oncologique avait des bénéfices significatifs sur les symptômes suivant : 

Il est important pour les personnes atteintes d’un cancer d’être encadré par un professionnel de la santé, tel qu’un kinésiologue, qui connaît les recommandations en matière d’activité physique selon le type de cancer, le stade ainsi que les phases de traitements. De plus, il est important pour le kinésiologue de collaborer avec l’équipe médicale afin que la prise en charge soit optimale et spécifique au client. 

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à communiquer avec nous !
Sources : 

Gouvernement du Canada. 2019. Statistiques canadiennes sur la cancer.

 https://www.cancer.ca/~/media/cancer.ca/CW/cancer%20information/cancer%20101/Canadian%20cancer%20statistics/Canadian-Cancer-Statistics-2019-FR.pdf?la=fr-CA

Acupuncture et Grossesse
8 Faits à connaître!

1 : L’Acupuncture assiste le déroulement de la grossesse et prend en charge les petits maux quotidiens des femmes enceintes! 

2 : La stimulation de ce point (Rein 9) conduit à une relaxation de l’utérus et l’arrêt des contractions, prévient les fausses couches et améliore la circulation du sang dans le placenta.


3 : L’acupuncture permet d’éviter et de soigner efficacement les nausées et les vomissements durant les trois premiers mois de la grossesse.

4 : Aussi, tout au long de la grossesse l’acupuncture  aide à prévenir les infections urinaires, soulage efficacement les douleurs dans le bas du dos et le petit bassin.

5 : L’acupuncture est aussi utilisée pour aider le bébé à tourner dans la bonne position lorsqu’il se trouve en siège. Cette technique peut être effectuée à partir de la 32e semaine jusqu’à la 35e! 

6 : Pendant la seconde partie de la grossesse, l’Acupuncture aide à préparer l’accouchement, stabilise la tension artérielle, réduit les œdèmes et améliore le fonctionnement des reins. 

7 : L’Acupuncture est un bon outil pour la préparation à l’accouchement qui débute à la 37e semaine. Il est possible d’aider à déclencher le travail!

8 : Après l’accouchement, l’acupuncture aide à établir une bonne lactation, accélère le rétablissement physique et prévient la dépression post-partum.

Prenez rendez-vous avec notre Acupunctrice, Roxanne!

L’activité physique pendant la grossesse

De façon générale, les femmes enceintes ont tendance à diminuer leur niveau d’activité physique, voire même, arrêter complètement l’exercice par peur d’altérer le développement normal du fœtus. Allant à l’encontre des recommandations actuelles concernant l’activité physique lors de la grossesse, ce comportement est principalement dû à un manque de connaissances et/ou de motivation. L’entraînement pendant la grossesse pourrait alors être fait sous les conseils d’un kinésiologue pour gagner en confiance, ou en groupe afin de trouver la motivation.

Il a été démontré que l’activité physique chez les femmes enceintes s’avérait être positive, à plusieurs niveaux, pour le fœtus et pour la mère. Voici les raisons de pratiquer l’activité physique pendant la grossesse, les recommandations ainsi que les précautions à prendre. Que vous soyez déjà actives ou non, c’est une bonne période de votre vie pour bouger et prendre soin de vous ! 

Bénéfices liés l’activité physique

– Prévient la dépression et améliore l’humeur, l’image de soi et le bien-être global aide à la détente et à réduction du stress.

– Diminution de l’incidence de 25-33 % de l’hypertensionActivité physique diminue l’incidence du diabète gestationnel (25-70 %) chez les femmes à haut risque, risque très faible voire inexistant chez la femme active régulièrement avant et pendant la grossesse.

– Amélioration du retour veineuxDiminue la constipationAide au contrôle du gain de poids selon les normes excluant le gain de poids relié au placenta et au fœtus au cours de la grossesse et perte de poids plus rapide post-partum.

– Favorise le sommeilFacilite l’accouchement, diminue les interventions et les risques de césarienne.

– Prévient la perte de masse musculaire.

– Diminue les risques de pré-éclampsie.

– Diminue l’apparition de varices et de risque de thrombose.

– Diminue les problèmes/inconforts physiques.

– Améliore la qualité de vie pendant et après la grossesse.

– Diminue les risques de douleurs au bassin, d’incontinence urinaire et de douleurs au bas du dos.

Endurance cardiovasculaire

Recommandations FITT — Endurance cardiovasculaire
Fréquence3 à 5 fois par semaine
IntensitéModéré : respecter les fréquences cardiaques cibles selon la condition et l’âge OU 60 à 80 % du Vo2max.
Borg : 13 à 14 sur l’échelle de 6 à 20 (maximum de 16)
Temps30 minutes minimum
TypeÉviter les impacts et les sauts. Prioriser les exercices comme la natation, le vélo, la marche rapide, le ski de fond et l’aquaforme.

Entraînement contre-résistance

Recommandations FITT — Entraînement contre-résistance
Fréquence2 à 3 fois par semaine
Intensité1 à 3 séries
10 à 15 répétitions
4 à 12 exercices
Borg : 13 sur l’échelle de 6 à 20
Temps30 à 60 minutes total (incluant échauffement et retour au calme)
TypeExercices impliquant chaque grand groupe musculaire.

Précautions

– Respirer adéquatement pendant les exercices en évitant de retenir son souffle (technique de Valsalva).

– Éviter les étirements ballistiques, soit des mouvements rapides et non contrôlés qui peuvent engendrés des blessures.

– Éviter de s’étirer dans des amplitudes extrêmes afin de protéger les articulations et les ligaments.

– Éviter les redressements assis.

– Éviter de lever des poids de plus de 20 kg.

– Éviter les exercices couchés sur le dos après le 4e mois.

– Éviter les torsion, flexion et extension répétées.

– Éviter les environnements chauds et humidesRester hydratée.

– Éviter les environnements chauds et humides.

– Inclure un échauffement et un retour au calme.

– Éviter les activités qui augmentent les risques de perdre l’équilibre ou de causer un traumatisme au fœtus. Prioriser plutôt la marche rapide, le vélo stationnaire, le ski de fond, la natation et l’aquaforme.

– Éviter les exercices qui peuvent engendrer des traumatismes aux articulations et aux ligaments ou qui comportent des sauts affectant le centre de gravité comme la course ou le jogging.

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Vous avez probablement déjà écouté les Olympiques et aperçu des athlètes arborant des tapings? Mais à quoi donc servent-il?

Tout d’abord, il faut savoir qu’il existe plusieurs types de tape. Chacun de ceux-ci présente des caractéristiques propres et le choix dépend des objectifs visés par le taping.

Les buts d’appliquer un taping peuvent être les suivants :

✓ Stabiliser une articulation dans une ou plusieurs directions

✓ Offrir un support ou une correction posturale

✓ Stimuler ou inhiber l’activité musculaire

Les différents types de taping:

Le taping athlétique est probablement le plus connu. De couleur blanche, ce tape est plutôt rigide. . Il servira à limiter des mouvements précis afin de protéger les tissus musculo-squelettiques désirés. Cependant, il est non-imperméable et offre une durabilité moyenne. Il sera donc utilisé pour une période de temps plus courte.

Taping athlétique blanc

Le leukotape P consiste en une alternative au taping athlétique. Il est plus rigide et offre donc un meilleur support. Il est aussi utilisé pour supporter ou stabiliser une articulation. Ce type de tape est un peu plus durable que le tape athlétique et est légèrement imperméable. De ce fait, on peut le porter pour une période allant de 1 à 3 jours.

Leukotape P

Le kinésiotape est sans doute celui que nous voyons le plus souvent dans les dernières années. Ce dernier est élastique, présente des ondulations sur sa surface collante et est imperméable. Les applications du K-tape sont, la plupart du temps, différentes des tapes précédents. En effet, en ajustant la tension dans le taping, il peut être utilisé pour :

– Activer ou inhiber l’activation musculaire

– Réduire la douleur

– Augmenter le drainage lymphatique pour diminuer l’œdème

Bien que plusieurs vertus lui soient conférés, davantage de recherches scientifiques est nécessaire afin de prouver certains de ces effets.

En conclusion, le taping consiste en une modalité thérapeutique utilisée par les professionnels de la santé. Ces derniers peuvent aisément déterminer si un taping est nécessaire pour votre condition. Notez bien que le tape demeure plus souvent un adjuvant au traitement. D’autres modalités comme la prescription d’exercices et la thérapie manuelle sont généralement essentielles.

La périostite : causes, symptômes et traitements

La périoste, aussi appelée syndrome de stress tibial, est une condition qui touche le périoste, une membrane qui recouvre les os. Cette affection survient souvent à la suite de traumatismes répétitifs ou de contraintes excessives sur un os. Les sportifs, en particulier ceux qui pratiquent des activités à fort impact comme la course ou le basketball, sont fréquemment touchés. Cependant, elle peut aussi résulter d’une mauvaise posture, d’un surpoids ou d’un mauvais équipement.

Étiologie

Les causes de la périostite sont généralement liées à une surcharge mécanique. La sollicitation excessive des muscles et des tendons peut entraîner une traction continue sur le périoste, provoquant ainsi une inflammation. Cette condition est souvent observée chez les athlètes débutants ou ceux qui augmentent brusquement leur niveau d’activité. Une mauvaise technique de course, des chaussures inadaptées ou des terrains durs peuvent également contribuer à son apparition.

Symptômes

Les symptômes principaux de la périostite sont la douleur et la sensibilité sur la face interne du tibia ou d’autres zones osseuses. La douleur apparaît généralement lors de l’effort et diminue au repos, mais peut devenir plus persistante en cas de chronicité. Les symptômes peuvent également inclure un gonflement léger et une sensation de chaleur sur la zone affectée.


Traitement

Le traitement de la périostite dépend de la gravité et de l’ancienneté de l’affection.

Dans tous les cas, la réduction de l’activité physique est une étape essentielle pour permettre la guérison. Les chiropraticiens et les physiothérapeutes sont en mesure de déterminer s’il s’agit bien d’un syndrome de stress tibial. Il pourront ensuite conseiller le patient sur la meilleure prise en charge pour sa situation. Les traitements d’acupuncture pourront être également être utiles.


thérapie par ondes de choc radiales

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ONDES DE CHOC RADIALES

La ventouse

La ventouse est un instrument en forme de cloche, fait de verre, de plastique ou de silicone!

Lorsqu’on l’a pose sur la peau, elle entraîne une succion qui tire la peau et les muscles vers le haut. Ce qui laisse le passage libre et permet aux amas de sang ou de liquides organiques de pouvoir circuler. C’est pourquoi on peut dire qu’elle a un effet décongestionnant!

Il y a donc de la place à ce qu’une nouvelle circulation sanguine plus oxygéné vienne irriguer les tissus!

Les effets de la ventouse :
– Réduit les raideurs
– Relâche les tensions musculaires
– Diminue la douleur 



Le Guasha 

Est un instrument qui est fait en métal, en plastique ou en pierre de jade! 

Avec une certaine pression, on l’utilise en ‘grattant’ la peau en sens unique. Le mouvement de grattage ‘Gua’ fait circuler les matières corporelles malsaines ‘Sha’ qui sont accumulés sous la peau.

Un peu comme la ventouse, ça apporte un nouveau flux sanguin plus oxygéné.

Ses effets : 

Ces deux outils sont très efficaces pour plusieurs types de douleurs en musculo-squelettiques! 

Plusieurs Québécois et Québécoises passent de longues périodes dans la voiture.  Nous y pensons rarement, mais ces longues périodes assis dans la même position devient un stress pour notre système musculo-squelettique.  Il est donc essentiel d’ajuster notre ergonomie avant chaque départ!

L’appui-tête sert à protéger notre cou en cas d’accident.  Il doit être à 10cm de notre tête et son milieu est vis-à-vis les yeux!

La distance et la hauteur du volant doivent permettre de garder les coudes légèrement fléchis et les poignets souples.  De plus, il est préférable de ne pas conduire sur le bout des pieds ou d’avoir les genoux trop fléchis!

         Petit truc pour de longs trajets : inclinez légèrement le dossier vers l’arrière, cela réduira un peu les tensions.  Prenez également des pauses.  Ainsi, vous pourrez faire quelques étirements comme des rotations de chevilles et des balancements de tête qui rendront vos trajets plus agréable!

Beaucoup de gens se demandent comment l’Acupuncture fonctionne! On peut la comprendre de deux façons : selon la Médecine Chinoise et selon la Médecine Contemporaine. 

Les recherches scientifiques et la technologie de pointe réussissent maintenant à fournir des résultats : l’effet de l’acupuncture s’explique par l’action de plusieurs systèmes biologiques du corps, notamment le système nerveux, hormonal, vasculaire et immunitaire. 

En voici des exemples : 

𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝘀 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 & 𝗔𝗰𝘂𝗽𝘂𝗻𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲  1/7 

Les effets par : L’Imagerie fonctionnelle par résonance magnétique.

L’IRM du cerveau nous montre l’activation de zones et de structures précises du cerveau à la stimulation de points d’acupuncture. Par exemple, lorsqu’un point connu pour agir au niveau des yeux est stimulé, le cortex visuel du cerveau se voit activé. Lorsqu’un point est connu pour agir au niveau des oreilles, le cortex auditif du cerveau est activé. 

𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝘀 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 & 𝗔𝗰𝘂𝗽𝘂𝗻𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲  2/7

Les effets par : La Neurologie

L’étude sur la douleur a permis de démontrer que l’acupuncture a réellement un effet sur les fibres nerveuses spécifiques périphériques qui désactivent la transmission de la douleur au niveau du système nerveux central. 

𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝘀 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 & 𝗔𝗰𝘂𝗽𝘂𝗻𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲  3/7

Les effets par : L’Électrophysiologie 

Les points d’acupuncture et les méridiens peuvent être détectés électriquement. Les recherches sur les propriétés bioélectriques, électro-physiques et électromagnétiques des points et des méridiens d’acupuncture soutiennent la possibilité que les méridiens agissent en tant que système de transport d’informations dans le corps.

𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝘀 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 & 𝗔𝗰𝘂𝗽𝘂𝗻𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲  4/7

Les effets par : La Neuroendocrinologie

D’autres études démontrent l’action des neurotransmetteurs à divers niveaux du corps. Les substances telles que la béta-endorphine, l’enképhaline, la sérotonine et la substance P sont prouvées être mises à contribution lors de la stimulation des points d’acupuncture, expliquant ainsi l’action physiologique de l’acupuncture.

𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝘀 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 & 𝗔𝗰𝘂𝗽𝘂𝗻𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲  5/7

Les effets par : Le Système circulatoire

Il a été démontré que la stimulation de certains points permet de changer la chimie du sang.🩸 On peut mesurer les variations sanguines d’éléments biomoléculaires tels que les immunoglobuline, les tromboxanes, les endothéliales et les prostacyclines, autant centrales que périphériques. 

Des études mettent en évidence qu’il se produit des changements quantitatifs sur certaines enzymes, hormones, globules rouges/blancs et les plaquettes!!

𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝘀 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 & 𝗔𝗰𝘂𝗽𝘂𝗻𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲  6/7 

Les effets par : Le Système lymphatique

D’autres effets de l’acupuncture s’opèrent via la circulation lymphatique qui sert de vecteur à un flux ionique le long des aponévroses musculaires et influence aussi la circulation des fluides interstitiels péri-vasculaires. Il y a donc modification des capacités osmotiques des membranes cellulaires.

𝗥𝗲𝗰𝗵𝗲𝗿𝗰𝗵𝗲𝘀 𝘀𝗰𝗶𝗲𝗻𝘁𝗶𝗳𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 & 𝗔𝗰𝘂𝗽𝘂𝗻𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲  7/7

Les effets par : l’Action bio-électro-magnétique

Ainsi, on observe des modifications de l’électricité statique à la surface de la peau. On observe également une migration des ions dans le liquide interstitiel, provoquée par la stimulation de l’aiguille. L’acupuncture provoque aussi des phénomènes de semi-conduction au niveau des membranes musculaires.

Pour plus d’informations au sujet des études scientifiques abordées dans l’article, veuillez vous référer aux sources énumérées ci-dessus.

Sources:

Texte tiré du document L’acupuncture, au-delà des croyances, écrit par l’Association des acupuncteurs du Québec

A. Fargas-Babjak, MD, FRCPC, professeur, Département d’anasthésie, McMaster University London, Ont. Contemporary View on Neurobiology of acupuncture & Role of acupuncture in chronic pain

Dr Andrew Dainsberg, DMV, CVA, Santa Barbara, California, The science behind acupuncture

www.drfeely.com/doctors/acu

www.acupuncturetoday.com

www.elainegendreauacupuncteure

🌻

Douleurs au bas du dos et tensions aux articulations sont les blessures les plus rencontrées durant la saison de jardinage

Elles peuvent être occasionnées soit par : 

– Un corps non réchauffé

– Des postures maintenues trop longtemps!

🍅

Ce qu’on ne ferait pas pour entretenir notre cher lopin de terre! 🥕🥬 

Voici quelques conseils pour jardiner sans se blesser!

Avant de commencer à jardiner

• Se réchauffer en marchant un petit 200m

• S’étirer en douceur avec une série d’exercices d’étirement pour le cou, les épaules, les poignets, le dos et les jambes. 

 – Tenir les étirements de 20 à 30 secondes et les répéter une à deux fois avant et après votre activité.

• Faire une vingtaine de fois le mouvement de s’asseoir sur une chaise, qu’on appelle squat.

• Effectuer des cercles avec les bras, des flexions pour les jambes, de petites rotations du haut du corps de gauche à droite, toujours en position debout.


Pendant le jardinage

• Ne pas planifier plus de deux heures de jardinage par jour au début.

• Trouver une position confortable pour éviter de travailler à bout de bras ou d’avoir à vous retourner fréquemment.

• Bien s’agenouiller par terre pour planter les bulbes ou les graines; pour plus de confort, utiliser des protège-genoux ou un coussin.

• Bien fléchir les genoux si vous soulevez un sac de terre ou autre objet lourd.

• Changer de positions régulièrement et faire des pauses.

• Organiser vos projets sur plusieurs journées ou semaines au lieu de tout faire en une fin de semaine.

• Arrêter l’activité si vous ressentez une douleur.

N’hésitez pas non plus à demander de l’aide à quelqu’un pour soulever un sac de terre et de vous procurer de bons outils pour jardiner à l’aise et en toute sécurité.

Bonne saison et bons légumes! 

PRENEZ RENDEZ-VOUS

EN LIGNE 819 847-3455