Le syndrome de stress tibial médial, communément appelé : « périostite »
Est caractérisé par une douleur au niveau de la surface interne du tibia. Cette condition est fréquente chez les athlètes exécutant des activités de course et de sauts!
Comme son nom l’indique, il s’agit d’une atteinte du périoste. Une fine membrane de tissu conjonctif qui recouvre les os (plus précisément dans cette condition, le tibia). Cette membrane sert de point d’ancrage pour divers muscles. Une surcharge de ces muscles peut donc amener une traction excessive sur le périoste et ainsi mener à la périostite.
Symptômes
La douleur est le principal symptôme de la périostite tibiale :
Elle est localisée sur le 2/3 inférieur et interne du tibia. (voir image)
Bien qu’elle puisse être unilatérale, elle est souvent bilatérale.
Au début de la pathologie, elle se manifeste en début d’entrainement, se dissipe par la suite et revient à la fin de l’entrainement. Plus la pathologie progresse, plus elle devient continue tout au long de l’entrainement et peut même perdurer quelques jours après l’arrêt complet de l’activité.
La complication la plus fréquente de la périostite est la fracture de stress du tibia. Il sera donc important de reconnaitre les symptômes et d’intervenir pour éviter cette dernière!
Les causes
La périostite découle principalement de 2 facteurs :
Les erreurs d’entrainement : Par exemple, une progression inadéquate des entrainements, un changement soudain de parcours (plus de côtes), de surfaces ou de chaussures.
Une biomécanique déficiente : Des altérations du patron de course, un manque de flexibilité ou une faiblesse musculaire sont tous des facteurs qui peuvent créer une surcharge musculaire précise et mener vers la périostite.
Traitements
Le traitement initial de la périostite implique le repos et une réduction du volume d’entrainements.
PHYSIOTHÉRAPIE Ensuite, une évaluation approfondie par un physiothérapeute est nécessaire pour mieux prendre en charge la périostite. Ce dernier identifiera les facteurs importants qui sont en cause dans la condition. Il pourra ensuite vous outiller afin de corriger les facteurs intrinsèques (faiblesses musculaires, altérations du patron de course, etc..) et extrinsèques (progression de l’entrainement, type de chaussure, etc…) afin que vous puissiez reprendre vos activités.
L’ACUPUNCTURE Est également une modalité de traitement efficace pour les périostites! Elle traite la douleur, l’inflammation et stimule la récupération suite aux blessures. Et ce, sans effets secondaires. Une solution sur mesure aux conséquences de l’entraînement, du surentraînement et des mouvements répétitifs qui y sont associés!
CHIROPRATIQUE Le chiropraticien peut identifier, diagnostiquer, traiter et vous aider à prévenir la douleur! Des exercices vous serons suggérer ainsi qu’un entretien régulier avec une fréquence ajustée à vos besoins.
Le Syndrome de la bandelette iliotibiale
Ce type de blessure apparaît à long terme à la suite de la pratique répétée de flexions et d’extensions du genou. Les sportifs les plus à risque sont les coureurs de fond (de 4 % à 7 % en sont atteints) et les cyclistes. L’irritation et l’inflammation surviennent à la suite du frottement répété de deux structures du genou, dans sa partie externe : la longue bande fibreuse située à la face externe de la cuisse (la bandelette iliotibiale) et une protubérance du fémur (l’os de la cuisse). Cette affection est parfois appelée « syndrome de l’essuie-glace », parce que la sensation de la bandelette qui frotte l’os sous la peau est souvent comparée à celle de l’essuie-glace qui grince sur le pare-brise de façon répétitive.
Principales causes
Un problème d’alignement du genou est très courant.
Un manque de souplesse de la bandelette iliotibiale et des muscles qui s’y rattachent (le tenseur du fascia lata et le grand fessier) est presque toujours en cause.
La pratique d’activités qui demandent des flexions et extensions répétées du genou, comme la course de fond, la randonnée en montagne et le cyclisme.
Début de l’activité de manière trop intense, sans progression et sans préparation physique au préalable.
Mesures préventives de base
Ne pas augmenter brusquement l’intensité dans la pratique d’une activité professionnelle ou d’un sport exigeant pour les genoux. En agissant progressivement, on laisse au corps le temps de s’adapter et l’on renforce les muscles, tout en assouplissant les tendons des genoux.
Après une séance d’exercices, et plusieurs fois par jour, faire des étirements de la bandelette iliotibiale et des muscles fessiers.
Les cyclistes devraient utiliser une bicyclette adaptée à leur taille et faire les réglages nécessaires afin d’adopter une position ergonomique.
Les coureurs de fond peuvent diminuer le risque de blessure au genou en privilégiant les surfaces planes plutôt que vallonnées.
Les coureurs de fond qui s’entraînent sur une piste ovale devraient régulièrement alterner le sens de leur parcours pour éviter de toujours imposer un stress sur la même jambe dans les courbes. Ceux qui courent sur les routes et toujours face à la circulation subissent aussi un déséquilibre. Ils ont constamment un pied plus bas que l’autre, car les routes ont généralement une pente descendante vers l’accotement pour faciliter l’évacuation de l’eau. Il est donc bon de varier les circuits.
Les adeptes de la randonnée en montagne devraient faire quelques randonnées faciles avant de s’attaquer à de plus hautes montagnes. Les bâtons de marche sont également utiles pour réduire le stress appliqué sur les genoux.
Opter pour une préparation physique en salle de musculation en pré-saison (renforcer particulièrement les muscles des hanches pour optimiser la biomécanique de mouvement).