La plupart des gens vont décrire leur fatigue comme un manque d’énergie physique, mental ou bien la sensation que leur batterie est à plat. En Acupuncture, la fatigue est définie comme un vide, une insuffisance ou une carence des substances qui soutiennent l’organisme (sang et liquides organiques…).
Cette insuffisance peut être provoquée par :
Si l’on considère le système énergétique de notre corps comme un réseau routier, le vide est un manque de véhicules qui empêche la distribution des matières nutritives à l’ensemble du corps et qui engendre partout des insuffisances. Les substances nutritives ne pouvant donc pas parvenir adéquatement à tous les organes et tissus du corps ralentit le système et provoque la «fatigue». L’objectif de traitement sera donc de tonifier les organes plus faibles pour recharger la batterie!
Roxanne Massicotte, Acupunctrice
L’articulation temporo-mandibulaire (ATM), communément appelée la mâchoire, est l’articulation la plus sollicitée du corps humain. En effet, nous nous en servons notamment pour manger et pour parler. Il n’est donc pas surprenant qu’environ 20% de la population souffre d’un problème relié à l’ATM. De plus, une bonne partie de la population soufreront, à un moment donné, de symptômes reliés à la mâchoire.
L’ATM est une articulation complexe. Comme démontrée sur l’image, elle comprend un condyle articulaire qui s’articule avec le crâne ainsi qu’un disque articulaire qui permet, entre autres, d’absorber les forces compressives à la mâchoire lorsque nous fermons la bouche. Le disque articulaire est mobile et peut parfois occasionner des problèmes d’ouverture ou d’occlusion.
Dysfonctions de l’ATM
Une dysfonction de la mâchoire peut créer une grande variété de symptômes :
Évaluation et traitement de l’ATM
Un professionnel de la santé comme un physiothérapeute peut évaluer la cause des symptômes à l’aide d’un examen clinique rigoureux. Il évaluera la mécanique articulaire et le système musculaire de la mâchoire ainsi que l’ensemble de la région cervicale.
Suite à son évaluation, il sera en mesure de déterminer un plan d’intervention adapté à la problématique afin d’aider la condition. Au besoin, il pourra référer à d’autres professionnels tels que le dentiste, l’orthodontiste ou le chirurgien maxillo-faciale.
Mathieu Juteau, Physiothérapeute
Saviez-vous que l’acupuncture peut vous aider pour prévenir et/ou atténuer les symptômes associés aux allergies saisonnières?
Démangeaisons et/ou rougeur des yeux, picotement du nez, écoulement/congestion nasal et éternuements, les traitements d’acupuncture auront une approche préventive! C’est pourquoi il est recommandé, afin d’obtenir de meilleurs résultats, de consulter un acupuncteur avant la période des allergies saisonnières (Mi-Février) et non seulement lorsque les symptômes apparaissent (Avril).
Prévention : La stratégie de traitement visera à régulariser les « systèmes » et minimiser les manifestations futures. Améliorer l’état de santé général du patient avant la saison difficile pour être plus résistant.
Phase aiguë : La stratégie de traitement visera à calmer la réaction exagérée de l’organisme à l’environnement et à soulager les symptômes de l’allergie.
COMMENT ÇA FONCTIONNE ?
Aujourd’hui, la science moderne reconnaît que l’acupuncture agit sur le système nerveux et immunitaire en favorisant des mécanismes régulateurs et le transport de substances pouvant agir sur l’inflammation et la réponse histaminique.
Vous pouvez prendre rendez-vous en ligne ou par téléphone dès maintenant!
Roxanne Massicotte, Acupuncteur
Les bonnes habitudes de vie à adopter pour favoriser la santé physique sont désormais bien connues et répandues au sein de notre société. Évidemment, nous pensons d’emblée à une alimentation saine et à la réalisation de l’activité physique régulière. Mais qu’en est-il de notre santé psychologique? Est-ce qu’il est possible d’adopter de saines habitudes permettant de favoriser notre bien-être psychologique? Eh bien oui!
Naturellement, nous rencontrons tous des situations déstabilisantes au cours de notre vie qui nécessitent que l’on fasse preuve de résilience. Les embûches placées sur notre route se présentent à différentes ampleurs. Parfois, il nécessite que l’on fasse davantage preuve de force psychique. En étant préparés adéquatement, nous sommes alors en mesure de REBONDIR plus aisément face aux épreuves de la vie.
Voici donc une recette des habitudes que je vous conseille d’intégrer graduellement à votre quotidien :
Le sommeil, le principal facteur de résilience!
Favoriser une bonne hygiène de sommeil se traduit par :
1) Dormir un minimum de 7 à 8 heures;
2) Maintenir la pièce sombre et fraîche (environ 17- 18°C);
3) Se lever toujours à la même heure.
Mais aussi d’éviter :
1) Les écrans au moins une heure avant le coucher;
2) La consommation de caféine (minimum 5 heures avant le sommeil);
3) L’alcool et les somnifères (interfèrent avec le sommeil paradoxal);
4) Les lumières (DEL entre autres), puisqu’ils inhibent 50% plus de mélatonine que les ampoules traditionnelles.
Des éléments nutritifs essentiels à la santé psychologique
– Des décisions qui sont alignées avec vos valeurs profondes. En fait, la recherche a démontré que la stratégie personnelle la plus importante pour éviter l’épuisement professionnel est d’identifier la partie de votre travail qui est particulièrement signifiante pour vous (alignée avec vos valeurs profondes) et de dévouer 20% de votre temps de travail à celle-ci. (Rothenberger, 2017, citant Shanafelt, 2016)
– Faire preuve de compassion, d’amour, de tendresse et de bienveillance envers vous-même et envers les autres.
– La gratitude : prendre le temps d’apprécier ce que vous avez et les gens qui vous entourent.
– Le pardon, pour soi et pour autrui.
Les activités à réaliser pour favoriser le bien-être psychologique
– Des activités permettant de se centrer pleinement dans une tâche et nécessitant des actions vigoureuses (ex. : entraînement physique, ménage…).
– La pleine conscience : des activités telles que la méditation et l’observation tranquille (ex. se concentrer sur les bruits et les odeurs en plein air).
– Des activités qui comblent vos besoins principalement en créant, mais aussi en appréciant ce qui est créé par les autres (ex. : créations artistiques, cuisine, musique…).
– Des activités vous permettant de vous sentir productif et valorisé (ex. : travail, bénévolat, prendre soin d’un membre de la famille…).
– Des activités vous permettant de conserver, voir bâtir, vos liens d’appartenance (ex. : soirée entre amis, souper en famille, faire partie d’une équipe sportive).
En bref, la résilience est indissociable du sens et de l’attention portée aux plaisirs simples.
Tout comme il est essentiel d’augmenter graduellement la distance parcourue lors de la préparation à un marathon, je vous suggère aussi d’intégrer de façon progressive ces différentes habitudes à votre quotidien pour assurer leur pérennité. Commencez par vous fixer 2 à 3 objectifs personnalisés, parmi l’ensemble des recommandations ci-dessus. Malgré tout, cela peut s’avérer complexe… Afin d’être accompagné dans l’intégration de ces changements ou de mieux comprendre les principes sous-jacents à ces recommandations, faites appel à notre ergothérapeute!
Au plaisir de vous rencontrer,
Émilie Vachon, Ergothérapeute
*Cette chronique est inspirée de la présentation La santé psychologique : les leçons de la résilience de Rachel Thibeault, M.Sc., Ph.D., FCAOT, O.C, ergothérapeute et spécialiste en résilience en date du 23 octobre 2019.
Avez-vous déjà reçu un traitement d’acupuncture?
Préventive, thérapeutique ou complémentaire, l’acupuncture est une médecine qui s’adresse à tous! Que ce soit pour soulager vos douleurs, améliorer vos symptômes, votre qualité de vie ou votre santé en général!
L’exercice de l’acupuncture constitue tout acte de stimulation, généralement au moyen d’aiguilles, de certains sites déterminés de la peau, des muqueuses ou des tissus sous-cutanés du corps humain dans le but d’améliorer la santé ou de soulager la douleur.
Suite à un accouchement ou durant les traitements pour des douleurs lombo-pelviennes, vous avez peut-être entendu parler du transverse de l’abdomen. Par contre, plus souvent qu’autrement, sa contraction demeure un mystère pour plusieurs.
Comment bien faire le recrutement de ce muscle abdominal profond?
D’abord, il faut commencer par comprendre son anatomie et ses fonctions. Le transverse de l’abdomen, qui est le seul muscle reliant les côtes, les vertèbres lombaires et le bassin, est composé de fibres musculaires horizontales. C’est pourquoi il est un muscle stabilisateur important pour le tronc. Il travaille en synergie avec le diaphragme et les muscles du plancher pelvien (MPP).
Les muscles stabilisateurs, le fameux core, travaillent en unissons pour stabiliser la base du corps. Lors de l’inspiration par le diaphragme, ce dernier descend pour faire entrer l’air. À ce moment, pour équilibrer la pression abdominale, l’abdomen gonfle et les MPP relâchent. À la fin de l’inspiration, le transverse de l’abdomen et les MPP sont en position optimale pour contracter. Lors de l’expiration, le diaphragme remonte, entraînant avec lui les MPP puis le transverse de l’abdomen. En comprenant ceci, vous pourrez faire une contraction optimale du transverse de l’abdomen dans sa synergie de base.
Les exercices de stabilisation et ceux ayant pour but de réduire une diastase devront donc inclure au préalable une bonne inspiration diaphragmatique (écartement des basses côtes en parapluie et relâchement de l’abdomen). Ensuite, au début de l’expiration, venez contracter vos MPP (comme si vous reteniez l’urine ou des gaz) et ajoutez au besoin une petite contraction du transverse de l’abdomen en rentrant légèrement le nombril comme pour faire un petit « J » vers l’intérieur et le haut.
En pratiquant cette séquence musculaire, tout au long de la journée, vous aurez cette contraction à la respiration. Plus besoin d’y penser!
Certaines personnes présentent une dyssynergie de leurs muscles stabilisateurs : muscle(s) trop raide(s), muscles faible(s) ou simplement un manque de coordination entre chacun. On veut alors reconnecter les câbles ou travailler les composantes problématiques. Pour rendre la machine optimale à nouveau, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec notre équipe!
Le temps des fêtes est la période la plus magique et la plus merveilleuse de l’année, mais les tentations sont infinies et celles-ci peuvent affecter notre santé. La période des fêtes devrait être joyeuse, amusante et ne devrait pas être un casse-tête pour nous. C’est le temps pour être avec nos amis, notre famille et profiter des soupers où nous pouvons nous régaler avec des repas traditionnels et délicieux.
Maintenez un horaire de sommeil stable et essayez de dormir environ 8 heures par nuit. Un mauvais sommeil peut donner une sensation de somnolence et un manque d’énergie, et ce, tout au long de la journée. Par contre, ce n’est pas tout! Celui-ci est aussi associé à un risque de prise de poids. Effectivement, un mauvais sommeil peut avoir un impact sur la fonction métabolique et endocrinienne en augmentant les niveaux de ghréline (l’hormone de la faim) et en réduisant ceux de leptine (l’hormone de la satiété) ce qui peut possiblement entraîner une suralimentation.
Évitez de vous déshydrater pendant les mois d’hiver. La déshydratation peut entraîner des maux de tête, un manque d’énergie, des ballonnements et des problèmes digestifs. Comment pouvons-nous éviter que cela se produise? Premièrement, il ne faut pas se fier aux signaux de soif que notre corps nous envoie pour s’hydrater (ce n’est pas un signal d’appel, mais plutôt d’alarme). La soif n’est ressentie que lorsque le corps est déjà en déficit liquidien donc il est préférable d’anticiper les besoins de l’organisme. Viser 2 à 3 L d’eau par jour. Infuser votre eau avec des agrumes ou des herbes fraîches (basilic ou menthe) pour en rehausser la saveur.
Si vous arrivez affamé pour un repas festif, le risque de trop manger est bien présent! Pour vous aider, prenez une collation d’après-midi qui inclut au moins 8 g de protéine. Voici quelques exemples: une pomme avec 30g de fromage (<15% M.G.), des crudités avec une trempette à base de yogourt nature 0%, une tranche de pain de blé entier avec 1 c. à soupe de beurre d’arachide ou ◊ T. de noix nature avec un fruit. Cette façon de faire diminuera vos risques de suralimentation.
En premier, servez-vous des légumes et tenter qu’ils occupent la moitié de l’assiette. On a les yeux plus gros que le ventre, on met souvent en plus grande quantité dans notre assiette l’aliment que l’on se sert en premier. Ensuite, choisissez une source maigre de protéines animales ou végétales pour remplir le quart de votre assiette. Enfin, remplissez le dernier quart avec des aliments à grains entiers.
En d’autres termes, si vous avez faim, mangez, si vous êtes rassasié, arrêtez de manger. Il est important de nourrir votre corps avec des aliments sains et d’écouter ce dont il a besoin. Écoutez ce que vous ressentez : grognements d’estomac, fatigue générale et faiblesse ou incapacité à se concentrer. Idéalement, même pendant les fêtes, nous devrions prendre 3 repas et des collations pendant la journée. Sauter intentionnellement un repas pendant les festivités pour compenser les excès du soir n’est pas la solution. En distribuant les repas et les collations de façon équilibrée pendant la journée, nous respectons davantage les besoins de notre corps et nous sommes moins sujets aux excès.
N’oubliez pas que toutes vos boissons des fêtes préférées contiennent aussi des calories, que ce soit des breuvages alcoolisés, du chocolat chaud ou du lait de poule. L’idée n’est pas de se priver, mais plutôt de modérer: prenez votre temps en buvant, appréciez chaque verre, alternez avec des verres d’eau et choisissez des breuvages plus légers!
La clé pour maîtriser vos envies et vos tentations est de consommer avec modération vos aliments préférés pendant les fêtes. Plus vous vous persuadez que certains aliments sont mauvais ou malsains (et que vous cherchez un substitut), plus votre corps va vouloir cet aliment particulier. Cela pourrait entraîner des comportements de consommation excessive. Servez-vous plutôt une portion de l’aliment tant désiré et prenez le temps d’y goûter et de savourer sa merveilleuse saveur. Vous constaterez peut-être qu’une plus petite portion peut aussi amplement vous satisfaire.
Trouvez une activité que vous aimez et programmez là dans votre horaire. Par exemple, de la marche, du ski, jouer dans la neige ou de la raquette. L’exercice ne devrait pas être vu comme une punition. Vous n’avez pas besoin de gagner vos calories en faisant de l’exercice. Voyez l’activité physique comme un excellent moyen de diminuer le stress, d’améliorer le sommeil, d’améliorer l’humeur, de passer du temps avec les amis et la famille et d’être globalement en santé.
Joyeuses fêtes de la part de votre nutritionniste, Virginia Spoerry Dt. p
Ahhhhhh! La question classique qui revient au fil des ans.Vous vous demandez probablement ce qu’il en est des glucides en ce moment. Est-ce bon ou mauvais? Pourquoi tant de personnes suivent une diète cétogène ou un régime riche en lipide (gras) et pauvre en glucides (LCHF) ? Pourquoi, tout à coup, les fruits sont-ils devenus l’ennemi de plusieurs ? J’ai tellement de questions ! Ceci étant dit, voici ce que vous devriez savoir sur les glucides et pourquoi il n’y a pas lieu de les craindre !
Question #1 : Que sont les glucides ?
Le glucide est l’un des nombreux nutriments importants qui composent notre alimentation, avec les protéines, les lipides, les vitamines, les minéraux, l’eau et les oligo-éléments. Les glucides sont constitués de 3 composantes : les sucres, les amidons et les fibres ! Lorsque nous mangeons des glucides (à l’exception des fibres), notre corps est capable de les décomposer et de les transformer en ce que nous appelons le « glucose ». Le glucose fournit presque toute l’énergie quotidienne nécessaire au cerveau et constitue une source principale de carburant pour plusieurs autres parties du corps tels les muscles, les cellules nerveuses, les globules rouges, etc.
Question #2 : Quels sont les aliments qui contiennent des glucides ?
Commençons par ceux qui nous viennent en tête lorsque nous pensons aux glucides : sucre, bonbons, biscuits, gâteaux, pâtisseries, pâtes, pain, pommes de terre, jus, soda et la liste continue. Cependant, il est important de savoir qu’il y a aussi des glucides dans des aliments comme ceux-ci :
Comme vous pouvez le constater, les fruits, les légumes, les produits laitiers, les légumineuses, les haricots et les grains entiers fournissent un large éventail de nutriments et de bienfaits importants pour notre santé.
Question #3 : Que se passe-t-il dans notre corps lorsque nous cessons de consommer des glucides ?
Lorsque notre alimentation est pauvre en glucose, notre corps se met en mode famine et cela l’amène à se tourner vers une nouvelle source d’énergie: les lipides et les protéines. Celles-ci sont présentes dans nos muscles et notre foie et permettent de répondre aux besoins énergétiques du cerveau. Le foie convertira les lipides en corps cétoniques et les protéines en glucose. Ce glucose pourra ainsi être utilisé comme source d’énergie. Cependant, lorsque le corps commence à utiliser les réserves de protéines contenues dans les muscles comme carburant, cela peut avoir un impact sur notre niveau de force. Effectivement, cela peut possiblement nous affaiblir. Quant aux lipides transformées en corps cétoniques, il faut faire attention. Lorsque la production dépasse leur utilisation, ils s’accumulent dans le sang et peuvent provoquer une cétose. La plupart des corps cétoniques sont acides, donc la cétose perturbe l’équilibre acido-basique normal du corps.
Question #4 : Les glucides font-ils grossir ?
La réponse est très simple: NON. Une alimentation équilibrée contenant des glucides (ÉVAM : 45-65% de nos besoins énergétiques) tels que les grains entiers, les fruits, les légumes, les produits laitiers, les haricots et les légumineuses est un élément importants pour notre santé. Ces aliments contiennent de bonnes sources de fibres, de vitamines, de minéraux, de protéines et d’énergie qui sont très bénéfiques pour notre santé. Ils aident aussi au maintien d’un poids santé et devraient faire partie d’une alimentation saine.
D’autre part, oui il est possible d’emmagasiner les glucides sous forme de gras, mais SEULEMENT et j’ai bien dit SEULEMENT, si notre consommation de glucides dépasse nos besoins. Cela peut vite arriver si notre consommation de glucide est majoritairement composé d’amidon raffinés ou de sucre raffinés, comme par exemple le riz blanc, le pain blanc, les pâtes blanches, les gâteaux, les biscuits, les jus, les boissons gazeuses, les bonbons, les sirops, le chocolat, etc. En consommant ces types de glucide qui se désagrègent facilement dans le corps, on subit un pic d’énergie rapide, mais de courte durée, et cela fait en sorte qu’on est pas rassasiés et qu’on a rapidement faim à nouveau. Ainsi, il est plus fréquent de créer une surconsommation.
Les amidons non raffinés complexes (grains entiers, haricots et légumineuses) et les sucres naturels (fruits, légumes et produits laitiers) sont des glucides à consommer avec préférence. Ces glucides contiennent des FIBRES comparativement aux sucres raffinés qui n’en contiennent pas. Étant des sucres complexe, le corps a besoin de plus de temps pour les digérer. Cela fait en sorte d’être rassasié plus rapidement, plus longtemps, de garder une glycémie stable et du même fait, d’aider la gestion d’un poids santé!
Pour terminer, il ne faut pas avoir peur des glucides, ils sont géniaux et ils se sentent actuellement négligés. Ne les laissons pas de côté!
Virginia Spoerry Dt.P
Diététiste chez Clinique Performance Santé
Sources :
Ce qu’il faut savoir… Le corps humain est, entre autres, composé d’os, de muscles et de tendons. Ces derniers relient les muscles et les os ensemble et agissent comme levier permettant le mouvement en transmettant les forces d’une structure à l’autre. Lorsqu’une trop grande force ou que plusieurs forces répétées sans pause sont appliquées sur un tendon, celui-ci peut s’endommager. En effet, si les forces sont supérieures à ce que le tendon peut supporter, celui-ci risque de se blesser, et donc, d’être plus faible. On pourrait faire une analogie entre les tendons et les « fameuses » cordes tressées jaunes. Si la corde soutient un poids trop élevé, elle a « s’effilocher ». Dans le cas d’une blessure au tendon, ce processus mènera à ce qu’on appelle une tendinopathie.
Tendinite, tendinose, tendinopathie???D’abord, il faut différencier les termes médicaux utilisés. Il est très courant d’entendre le terme « tendinite ». Cependant, la plupart du temps, le terme « tendinite » est utilisé à tort puisqu’aucune évidence d’inflammation serait présente dans de telle pathologie. Dans les plus récentes évidences, il est préférable d’utiliser le terme « tendinopathie » pour désigner une atteinte du tendon. Nous pourrons ensuite diviser les atteintes « aigues » des atteintes « chroniques » et ainsi sélectionner le traitement le plus approprié.
La tendinopathie chronique… La tendinopathie chronique se définit comme étant une atteinte du tendon qui persiste depuis plus de 3 mois. Bien que la tendinopathie chronique ait pu être causé par une blessure subite, elle survient davantage suite à une sur-utilisation, causant ainsi des micro-traumatismes répétés. Il peut donc être difficile d’identifier un moment précis où la blessure à débuter. Les endroits les plus fréquemment atteints de tendinopathie sont la coiffe des rotateurs (épaule), les épicondyliens (coude) et le tendon d’Achilles (cheville).
La prise en charge…La première étape pour établir un traitement efficace consiste à bien diagnostiqué la tendinopathie chronique. Un professionnel de la santé, tel qu’un physiothérapeute ou un chiropraticien, peut accomplir cette tâche. Ensuite, pour vous aider à réduire la douleur et à reprendre vos activités, le plan de traitement proposé comportera 2 portions importantes soit :
1. Éviter de blesser davantage le tendon
Lors d’une atteinte du tendon, comme dans la tendinopathie chronique, celui- se voit affaiblit par la déchirure ou les micro-déchirures qu’il a subi. Ceci dit, il est davantage à risque d’une blessure subséquente. Il faut donc contrôler le stress ou les forces soumises aux tendons pour éviter un tel scénario. Les professionnels de la santé utiliseront les principes de la « quantification du stress mécanique » pour vous aider à accomplir cette tâche. D’autres outils tel que la thérapie manuelle, le relâchement musculaire et des corrections posturales aideront également à réduire les forces soumises aux tendons.
2. Retrouver les capacités du tendon
Supposons qu’un tendon sain peut tolérer l’application d’une charge de 10 livres pendant un certain nombre de temps. Il va de soi qu’un tendon affaibli ne sera pas en mesure de tolérer cette même charge. Il est facile de comprendre ce principe en partant de l’exemple de la corde jaune. Une corde « effiloché » ne sera pas en mesure de soutenir la même charge qu’une corde plus solide.
Ceci dit, lors d’une tendinopathie chronique, une portion du traitement visera à augmenter la force du tendon lésé pour que celui-ci retrouve sa capacité d’antan. Les professionnels de la santé utiliseront les exercices pour augmenter cette capacité. Plus précisément, les « exercices excentriques » vous seront prescrits à cet effet. Ceux-ci seront également adaptés à votre condition pour respecter « la quantification du stress mécanique ».
Délicieuses, sucrées, croquantes, savoureuses et très nutritives, cuites ou crues, les carottes sont un légume racine polyvalent qui peut être utilisé dans de nombreuses gâteries sucrées et plats salés. Découvrez pourquoi et comment il est facile d’incorporer ce légume d’automne dans notre alimentation quotidienne.
Source de phytonutriments (plus particulièrement les caroténoïdes)
Il s’agit des produits chimiques produits par les plantes qui ont des propriétés bénéfiques pour la santé. La carotte contient une source importante de phytonutriments, dont les caroténoïdes qui constituent la principale source. Les caroténoïdes sont des pigments végétaux qui agissent comme des antioxydants très puissants (protégeant les cellules contre le stress oxydatif) qui ont été associés àl’amélioration de la fonction immunitaire et à la réductiondes risques de maladies chroniques. Ce sont ces pigments qui sont responsables des couleurs jaune, orange et rouge des fruits et légumes. Le principal caroténoïde dans les carottes est le bêta-carotène et comme notre corps est si génial, le bêta-carotène peut être transformé en vitamine A par nos cellules. La vitamine A aide à notre peau, nos yeux et notre système immunitaire à rester sains et forts.
Vitamines et minéraux
Comme mentionnées ci-dessus, les carottes sont une excellente source de vitamine A (grâce à notre bon ami bêta-carotène), mais elles sont aussi une bonne source de plusieurs autres vitamines et minéraux comme la vitamine K1 et le potassium plus spécifiquement. La vitamine K1, aussi connue sous le nom de phylloquinone, est importante pour la coagulation sanguine, la santé cardiaque et peuvent favoriser la santé des os. Avec une seule grosse carotte (8″), environ 12% de notre apport quotidien en vitamine K1 est consommé. Le potassium est un minéral essentiel pour assurer un bon contrôle de la tension artérielle.
Fibres alimentaires
Les carottes contiennent une bonne source de fibres alimentaires. Ce glucide complexe indigeste provenant de la partie structurelle des plantes ne peut pas être absorbé par notre corps. Cela signifie qu’il n’a pas de valeur calorique, mais en termes de santé, les bienfaits d’une alimentation riche en fibres sont énormes, comme la régulation de notre glycémie, nous aider lorsque nous sommes constipés, nous protéger contre les maladies cardiaques (il peut réduire l’absorption du cholestérol par votre tube digestif, ce qui réduit le cholestérol sanguin) et nous faire sentir rassasiés. Les carottes contiennent surtout des fibres solubles sous forme de pectine tandis que les fibres insolubles se trouvent surtout sous forme de cellulose, d’hémicellulose et de lignine.
Façons d’incorporer les carottes dans notre alimentation :